Parlons bien, parlons vin 28/09/16

Les couleurs du vin, un nuancier complet

Vin rouge, rosé et blanc

Pourquoi le vin est-il rouge, blanc ou rosé ?

 

Avec un nuancier de couleurs impressionnant, le vin ressemble à beaucoup plus qu’un arc-en-ciel. Mais qu’est-ce qui fait que le vin est rouge foncé ou au contraire blanc pâle ? Trois Fois Vin croque dans un grain de raisin pour vous l’expliquer !

 

D’où vient la couleur ?

 

La couleur est avant tout une question de cépages. Ces différents variétés de raisin comportent des caractéristiques aromatiques mais également des différences de pigments colorants et d’intensité, même si leur jus est toujours transparent !

C’est surtout la peau du raisin qui joue le rôle principal. Lorsqu’elles sont rouges ou noires, elles vont colorer le jus par contact pendant la fermentation puis la macération, pouvant aller du très clair au très foncé.

 

Et les rosés ?

 

On pourrait naïvement supposer que pour faire du rosé il suffirait de mélanger un vin blanc et un vin rouge ! Ce serait pratique, mais ce n’est pas le cas ! On procède en fait de deux manières pour élaborer du vin rosé.
Pour les rosés très pâles, on presse directement les grains et le jus qui en découle s’est juste légèrement teinté au contact de la peau des raisins.

Pour des couleurs plus intenses, on laisse le jus macérer au contact de la peau un peu plus longtemps. Lorsque la couleur désirée est atteinte, on prélève une partie ou la totalité de la cuve que l’on vinifiera ensuite comme un vin blanc. C’est ce que l’on appelle un rosé de saignée (ou de macération).

 

Pourquoi parle-t-on de la robe d’un vin ?

 

A moins d’être daltonien, il suffit d’observer un vin avant de le déguster pour se rendre compte de la diversité des couleurs. Bien sûr, il y a le rouge, le blanc et le rosé, mais on parle aussi d’un rouge violacé, rubis, grenat, acajou ou bien de blanc vert, paille, citron ou or.
Trois éléments définissent la robe d’un vin, c’est à dire son aspect visuel.
Il y a d’abord sa teinte : rubis, grenat, tuilé, gris, cerise, or pâle, bronze, etc. Vient ensuite son intensité : pâle, profonde, sombre… puis sa limpidité : translucide ou voilé. C’est l’ensemble de ces trois éléments qui caractérisent la robe. Comme les traits d’un visage, la couleur du vin évolue au fil des ans. Les jeunes vins rouges sont parfois teintés de nuances violacées alors qu’en vieillissant, la robe gagnera des reflets brun-acajou.
L’évolution visuelle des blancs, non protégés par l’intensité de leur couleur se fait plus rapidement. On notera que leur couleur s’intensifie en vieillissant, car plus facilement sujets à l’oxydation.

Déguster un vin c’est aussi l’observer. Il n’y a pas de secret, pour découvrir les différences de couleurs, il suffit d’ouvrir l’œil et de comparer !

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