
Les Coteaux de la Gardière
Les Coteaux de la Gardière SAINT NICOLAS DE BOURGUEIL 2022 est le deuxième vin rouge des box Tastevin et Buissonniers d’octobre 2025.
Un cabernet franc très aromatique, avec une pointe épicée et une note florale. On retrouve les fruits du nez dans un corps de rêve avec de la matière et une finale persistante !
Idéal avec du jambon de Bayonne, du civet de lièvre ou encore des lasagnes aux épinards.

Nez
note poivrée, violette, cassis

Bouche
charnu, croquant, juteux

Garde
2025-2027
Service
15-16°
Accords Mets-Vin - Vin rouge - Les Coteaux de la Gardière
Le vin
Un millésime de rêve que ce 2022 pour un vigneron qui aime les vins bien mûrs ! Le travail du terroir est réalisé en labourant (pas de désherbant), avec des rendements maîtrisés. Dans cette cuvée, les vieilles vignes du domaine reflètent cette concentration. Les raisins sont récoltés à maturité et fermentent pendant environ 2 semaines avant d’être logés dans d’autres cuves pour l’élevage. La mise en bouteille est intervenue après 10 mois d’élevage. Quelques temps supplémentaires de repos en cave, et le voici chez Trois Fois Vin !
Le domaine
Malgré des caractéristiques proches de Bourgueil, son voisin immédiat l’appellation Saint Nicolas de Bourgueil, possède sa propre AOP. Elle cultive le cabernet franc, localement appelé « breton » sous la forêt et au dessus des caves troglodytes creusées dans le tuffeau. Elle produit de jolis vins plutôt légers et souples. François Hersard, issu d’une famille de viticulteurs, a toujours voulu faire ce métier et a joyeusement repris le domaine en 2009. Les 15 hectares de son exploitation sont répartis en coteaux bien exposés et la moyenne d’âge des vignes est d’une cinquantaine d’années. L’écologie fait partie intégrante du quotidien de François. La biodiversité est largement présente au sein des parcelles, et de nombreux projets environnementaux se dessinent petit à petit pour préserver ce cadeau de la nature. Couverts végétaux, féverole semée pour capter l’azote du sol pendant l’hiver et le redistribuer au printemps, l’idée étant de favoriser la croissance naturelle plutôt que de détruire par aspersion d’herbicides. Je suis toujours impressionnée de ressentir la force qui vient en direct des domaines quant à la prise de conscience de la nécessité de préserver leur outil de travail.